Avec un trou sur le bas du manche, je ne peux que recommencer le travail. A contre cœur, je découpe toutes les épaisseurs de bois et repoli la lame. Ce ne sera pas du buis dans cette version mais de l’olivier et pas moins de 20 pièces différentes à assembler.
Je prépare chacune d’entre elles afin que l’ajustage soit, cette fois, bien plus précis. Là, lors de la réalisation de la virole de garde, mon foret de 2mm casse et vient finir sa course dans mon pouce … outchhhhhh… ca fait mal … et ca saigne bien … Cela mettra un stop brutal à mon après-midi de bricole. Quelques jours plus tard, après une cicatrisation approximative, je fini la préparation des pièces et j’en profite pour guillocher la lame.
Enfin je peux assembler le tout.
Une fois la colle sèche, je me rends compte d’un nouveau problème: le manche n’est pas collé parfaitement au talon de la lame. Il me faudra glisser un intercalaire supplémentaire après la corne et espérer que cela corrigera ce petit défaut… Et je devrais par la même modifier la presse afin qu’elle ne me cause plus ce genre de déconvenue.
Une recherche sur le Web et je tombe sur une autre façon de pratiquer : souder la garde a la lame par une brasure… ou encore poser la garde et quelques epaisseurs, laisser le tout sécher puis mettre en place le reste …
Bref, après une nuit de séchage tout est a nouveau OK et je peux me lancer dans la mise en forme grossière du futur manche.
Décidément ce couteau me donne bien du mal. Apres une nuit de sommeil Je n’aime pas toujours pas ce manche. je l’ai trop affiné sur le bout… et je ne suis pas le seul à le penser … bref je dois remplacer l’olivier.
je remplace donc l’olivier par un morceau d’ébène noir plutôt clair
et enfin j’obtiens une forme qui correspond a celle que j’ai en tête
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